Le films d'horreur a une histoire

Publié le 20/02/2012 à 15:00 par filmhorreur Tags : monde film littérature femme affiche écran bébé animal chien blog horreur

Avez-vous déjà ressenti ce sentiment d'effroi ?


Connaissez-vous ce frisson parcourant de haut en bas votre colonne vertébrale ?


Chaque être humain a peur de quelque chose : un objet, un animal, un souvenir ou un simple bruit. Vous pouvez nier avoir peur, cinéastes et réalisateurs essayerons toujours de déterrer vos pires cauchemars …

Aujourd'hui lorsqu'on parle d'horreur, on pense le plus souvent aux images ; Et pourtant bien avant l'apparition du cinéma et de ses effets, la littérature faisait appel à l'imagination du lecteur. Ce dernier fait ensuite connaissance avec la caméra, se laissant apprivoiser par l'intensité et la réalité du montage. Devenu spectateur, il connaît pour la première fois l'horreur et la guerre avec des films de propagande, comme le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein et cette scène transcendante de l'escalier d'Odessa qui montre un crime impensable, l’assassinat d'un bébé.



 

Grâce au cinéma, chaque peuple a la possibilité d'approcher une autre culture et un autre horizon.

Suite à cela, on découvre vite le cinéma de divertissement avec des comédies ainsi que l'arrivée des films de mauvais genre qui feront la genèse des films d'épouvante.

L'horreur débute dans les films muets durant le début des années 1900 puis dès les années 1930-1940, une montée en puissance s'effectue : le cinéma reconnaît alors l'horreur comme un véritable genre avec des classiques tel que Dracula (1931) de Tod Browning ou bien The invisible man (1933) qui commence à aborder des thè mes de science-fiction.

 

Il fait parti de ces films de mauvais genre qui partagent un monde de femmes fatales comme l'illustreAva Garner et Burt Lancaster dans The Killers Ava Garner da ns The kille rs (1946) ou bien The War of the Worlds qui affiche les angoisses d'un monde catastrophique ayant peur de l'inconnu ainsi que des expériences nucléaires (références aux découvertes de l'époque).

 

Les studios américains et anglais affirment alors leurs goûts pour les films d'horreur et investissent dansLe chien des Baskerville (1959) ou La chute de la maison Usher, une adaptation de la nouvelle d'Edgar Allan Poe. Dans une époque plus contemporaine (1970 à 90), William Friedkin, Tobe Hooper ou Steven Spielberg feront leur apparition et mettrons à l'écran les premiers films d'épouvante touchant le satanisme et le genre "slasher".

 

 

Cependant l'émergence de tous ces mauvais genres et sous-genres de films d'épouvante sont dû au respect de certains codes, celui du vêtement qui mène à l'érotisme, du rapport entre les victimes et leur tueurs ainsi qu'une prédestination du martyr.


Dans ce blog, nous analyserons tout d'abord l'illustration de l'épouvante dans la littérature ainsi que les différents codes de films d'horreurs afin de mieux les comprendre. De plus nous rechercherons les clichés du film, ainsi en définitive nous étudierons les répercussions que peuvent avoir les films d'horreur sur l'esprit humain.

les différents genres du film d'horreur

Publié le 20/02/2012 à 14:52 par filmhorreur

 

Le film d'horreur est un genre cinématographique dont l'objectif est de créer le sentiment de peur et d'angoisse chez le spectateur. Ce genre regroupe cinq sous-genres qui sont:

- le film d'epouvante: film destiné a faire peur sans pour autant être violent (The others de Alejandro Amenabar)

- le slasher: film mettant en scène les meurtres d'un tueur psycopathe qui tue ses victimes une par une généralement à l'arme blanche (Le Voyeur 1960 de Michael Powell premier slasher, Halloween de John Carpenter, Psychose de Alfred Hitchcock)

- le survival: film généralement assez violent mettant en scène une course poursuite tueur/victime mais également parfois des viols et vangence (massacre a la tronconneuse 1974, La dernière maison sur la gauche 2009)

- le huit-clos: c'est un thriller qui ce déroule dans un lieu clos avec très peu de personnages (Alien de Ridley Scott, Cube 1999, Rec 2007

- gore: film où le dégré de violence est poussé à l'extrème pour choquer le téléspectateur (Cannibal Holocaust 1980, Evil dead de Sam Raimi, Saw de James Wan)

-le thriller: film où le suspence est mis en avant par rapport à la violence (the innocents 1961, le sixième sens 1999)


Mais le Film d'horreur trouve ses originesDe la Peurdans la littérature. Par exemple Montaigne a écris un Essai nommé où il tente de décrire ce curieux sentiment puis plus tard de nombreux auteurs contemporains vont écrire des roman d'angoisse comme H. G. Wells.

Les origines du genre sont donc les Romans Noirs.

Le roman noir et le film d'horreur

Publié le 19/02/2012 à 22:00 par filmhorreur

 

Bien avant l'utilisation du 7art, la peur était décrite sur une simple page :

Le film d'horreur découle du roman noir.


Une nouvelle d'Edgar Allan Poe, Le chat noir (1843) raconte la folle perception qu'un homme a d'un chat presque ''maléfique''. On explore ici les premières pages des romans noirs.


Plus tardivement, en 1945 Gallimard fonde une collection de romans noirs et policiers appelé la Série Noire. Dans ces livres, on retrouve bon nombre de stéréotypes et clichés précurseurs des codes du film d'épouvante , tel que celui du mauvais type qui fume, boit et est très souvent "macho" tel les deux soudards du roman, La nuit des chats bottés de F.Fajardie, un des maîtres du néo-polar. On rejoint dans la Série Noire ces constances d'argot, d'humour noir, de violence, de drogue et de racisme.

Prenons comme exemple, la série de bande dessinée Blacksad de J.Diaz (scénario) et J.Guarnido (dessin), qui figure ce mouvement en rajoutant en fond une histoire d'amour avec une femme fatale, élégante et sobre mais inaccessible ainsi que des faits historiques en l’occurrence ici, le nazisme (ref : manque de tolérance – violence). Cependant l'originalité de cette bande-dessiné, c'est qu'elle met en scène des animaux anthropomorphes qui troublent le lecteur par la ressemblance physique mais aussi psychique.


Extrait de Blacksad

 

Tous ces stéréotypes ont été repris par le film d'horreur et sont devenus leurs codes de prédilection, à l'image de l'adaptation du Corbeau d'E.A. Poe par R.Corman en 1963.

Du vêtement à l'érotisation

Publié le 18/02/2012 à 12:27 par filmhorreur
Du vêtement à l'érotisation

L'apparence est une priorité dans le cinéma d'angoisse. Les codes vestimentaires sont les lignes directrices du frisson produit. En plus de transmettre une émotion (angoisse, interrogation, érotisme), ils permettent au spectateur de cerner les différents personnages et éléments du film (du moins de le croire).

Les couleurs sont un important facteur. Les couleurs sombres, souvent utilisées pour les vêtements du tueur. Qu'ils relèvent du réalisme ou du fantastique (ce fût le cas des premiers bons film d'horreur). Le principe reste le même : cacher l'identité du tueur et un lien omniprésent avec la nuit, l'ambiance morbide et sombre. On peut le voir à travers l'exemple des longues capes dans les films traitant des vampires en particulier, tel que Dracula aux grandes capuches ou masques qui cachent le visage (généralement les humains dit les "psychopathes").

L'Exorciste


Les vêtements religieux sont également souvent utilisés. La religion représente un symbole de protection, en rendant les religieux "démoniaque", l'effet est alors décuplé sur le spectateur. L'exemple le plus frappant est "L'exorciste", film où le prêtre sensé exorciser l'enfant devient la possession d'un démon. Cette technique était fréquemment utilisé au commencement des films d'horreur, tandis que les victimes portaient des vêtements d'époque.

Érotisation des victimes.
Les temps ont bien changé depuis les vêtements chastes des débuts de l'horreur au cinéma. Les victimes étant le plus souvent des rôles féminins, les robes aux chevilles et les manches longues de "Le chien des Baskervilles" ont été remplacées par les pantalons de cuir noir et les tee-shirts déchirés par la rude tentative de fuite. Au 21ème siècle, le cinéma s'est adapté au milieu de l'image actuelle. L’érotisation des costumes est inévitable, et la jeune femme chaste d'auparavant n'est plus. Parfois poussant ce schéma à l'excès, cinéaste et réalisateurs font de plus en plus de place à la nudité et à l'érotisation dans le film d'horreur.

Un exemple de l'érotisation du film d'horreur

Publié le 18/02/2012 à 12:00 par filmhorreur
Un exemple de l'érotisation du film d'horreur

Dans le film D'horreur Détour Mortel de Rob Schmidt, l'actrice principale arbore durant tout le film un débardeur très moulant. Cette érotisation existe déja depuis longtemps dans des films comme Barbarella ou plus ancien tel queGilda, La Dame de Shangai ou encoreThe killers.

Dans les années 50 ou plutôt durant l'après guerre, la femme fatale fait son apparition au grand écran. Après la guerre les moeurs se sont en quelque sorte libérées .

Sharon Stone dans Basic Instinc

Au cours des années suivantes, la femme fatale apparait toujours plus sensuelle comme dans le film Basic Instinct où Sharon Stone interprète une dangereuse meutrière. Plus tard, dans les années 2000 la femme victime réapparait beaucoup plus sexy ( nouvelle version de Piranha 3D ).


Quand le tueur tourne autour de sa victime

Publié le 18/02/2012 à 11:34 par filmhorreur
Quand le tueur tourne autour de sa victime

 

 

Dans un film d'horreur, le rapport du meurtrier à la victime est des plus importants ; Si il est incohérent ou fissuré alors le film peut avoir un effet nul et plutôt ironique, à l'image de la série Scary Movie, une parodie de plusieurs films d'épouvante.


Le spectateur adepte du film d'horreur s'attend à plusieurs codes de relation. Cependant c'est le réalisateur ainsi que le scénariste qui vont créer  le suspense et produire différents effets inattendus selon la manière d’interpréter un personnage ou une scène.


Ainsi il est très fréquent de retrouver dans un film un point de vue dominateur et manipulateur des tueurs face aux victimes comme Norman Bates de Psychose (1960) d'A.Hitchcock ou encore le slasher de Scream de Wes Graven (1996) : Le tueur choisit ses victimes personnellement par ''ressenti'' ou juste physiquement. Il croit avoir le droit de punir ses victimes et purger leurs fautes. Il existe aussi plus simplement une relation sado-masochisme entre le tueur et sa proie, comme l'illustre Les Griffes de la nuit de Wes Crave (1984), ainsi la femme est soumise à une sorte de misogynie du meurtrier.


L'entourage de la victime est aussi un facteur capital : Les victimes sont souvent liées entre elles, c'est le cas dans la série d'Urban Legend de Jamie Blanks (1998) cependant généralement la victime principale attend son meurtrier durant tout le film : quel ironie si l'actrice/acteur principale mourait dans les 15 premières minutes du film ! Le scénario est bâti sur le final, le destin de tel personne. L'assassin commence d'abord à tuer son entourage afin de mieux isoler et affaiblir la victime. On retrouve ce type de scénario plus particulièrement dans les "slasher" mais aussi dans les films de mythe tel que Hurlement de Joe Dante (1980) qui raconte l'histoire d'un groupe de loups-garous isolés en campagne attirant leurs proies dans leur colonie.


En somme le destin de la victime est lié au chemin que prendra le tueur .

La théorie du destin

Publié le 26/01/2012 à 16:21 par filmhorreur Tags : destin film mort
La théorie du destin

 

La victime est également la proie d'une chose incontrolable: Le Destin. Où qu'elle aille, chaque endoit la ramènera toujours au tueur (massacre a la tronconneuse), elle aura  beau s'éloigner le plus possible de son bourreau, un élément quel qu'il soit (personne, objet, endroit) viendra la ramener au tueur, c'est son destin.

Le film Destination Finale (2000) de James Wong est un exemple caractérisitque de la pré-destination car les victimes aurons beau avoir échappé une première fois à la mort, cette dernière finira toujours par les rattapés. Un objet qui tombe  ou se brise puis d'autres et celà entraîne lamort. En effet si un évenement n'a pas lieu une quantité d'autre ne se produiront pas, tout le film est donc remis en question car cette course contre la montre n'aura jamais lieu.


 

Prenons un exemple: si lavoiture ne tombe pas en panne, les jeunes gens ne doivent pas s'arreter en pleine campagne, chercher un téléphone puis tomber sur le tueur et mourir un par un. Le destin est donc lié a une action parfois insignifiante. Mais le tueur, lui a la chance d'influencer le destin de ces victimes : dans la colline a des yeux (1977) de Wes Craven, les meutriers sont responsables de l'accident de voiture et donc du reste de leur aventure. Ils ont la capacité de choisir.

Les différents clichés

Publié le 25/01/2012 à 15:40 par filmhorreur
Les différents clichés

 

Le genre du film d'horreur est extrêment codifié, à l'heure d'aujourd'hui les jeunes connaissent tous les clichés du cinéma horrifique. C'est donc pour cela que ces clichés sont maintenant devenus des codes.

Par exemple un homme noir (couleur de pau) meurt à chaque fois dans le début du film puis c'est le tour de la blonde à forte poitrine qui pose la très célèbre question "il y a quelqu'un ?" se mettant à courrir  étant donné que le tueur la pourchase, elle finit par tomber se foulant la cheville ... On connait la suite.

Cela peut aussi être la voiture qui ne démarre pas ou est tombée en panne et lorsque que les jeunes gens se trouvent dans l'automobile, une personne arrive brusquement à la fenêtre.

 

http://www.myspace.com/video/steven/paris-hilton-death-scene-is-house-of-wax/2840888

Exemple parfait de ces trois clichets , extrait de House of Wax de Jaume Collet-serra (2004)


Il y a aussi les plus classiques, comme la personne qui déclare "je reviens tout de suite" mais ne revient jamais et se fais tuer froidement par le meutrier se trouvant derrière la porte.

Ou encore lorsque la police débarque enfin mais le cadavre ou le meutrier disparait mystérieusement. Citons la très célèbre dispartion de Michael Myers dans Halloween de John Carpenter à la fin du film. Le policier qui représente en quelque sorte la sécurité est chaque fois tué de façon à perturber la victime comme dans Motel sortie en 2007. Un autre cliché apparait donc : lorsque l'on pense que la vicitme est bien en sécurité, le tueur débarque et la tue.

Durant les années 90 la virginité était un rampart contre la mort, les jeunes filles vierges était "pure" et donc protégées par Dieu. Il y avait en effet une forte connotation religieuse.

L'évolution des clichés et des codes ont totalment évolué. Aujourd'hui le nouveau cliché est ... l'innatendu.


Peux-t'on faire douter le spectateur ?

Publié le 24/01/2012 à 11:28 par filmhorreur
Peux-t'on faire douter le spectateur ?

 

Le cinéma est fait d'idées , d'émotions ,de sentiments qui produisent différents effets chez l'être humain.

 

Peur : nom féminin (du latinpavor, -oris)

  • Sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace; cette émotion est éprouvée dans certaines situations.

  • Appréhension, crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation.


Le peur est un sentiment tout à fait normal , il se produit lorsqu'une menace physique ou psychologique nous mettent dans une situation de stress. Ce sentiment s'accompagne régulièrement de tremblement, de sueur, d'accélération du pouls ou encore de psychose. Cette sensation est presque positive puisqu'elle permet par nos réaction de surmonter le danger ou bien de l'éviter.

Les films d'horreur sont une des causes de nos cauchemars, nos peurs , nos dangers. Seulement, il ne faut pas oublier que ces peurs sont liés le plus souvent à des souvenirs marquants de notre enfance (comme l'absence d'une mère pour son enfant lorsqu'il a peur d'un monde qu'il ne connaît pas encore très bien). Ces genres de films peuvent entraîner aussi des peurs plus poussées :« La phobie se développe sans raison apparente et provoque l'incompréhension de l'entourage », note la psychologue Béatrice Copper-Royer. Par exemple la peur voir la phobie du noir se développe souvent par un choc émotionnel, chez certains plus facilement que d'autres. Ils n'ont alors d'autre solution que de multiplier les tactiques afin d'éviter ces situations : On laisse les lumières allumées, on regarde plusieurs fois sous son lit , on emmitoufle sous sa couette. Néanmoins éviter le danger ne fait que renforcer la peur.



En décortiquant plus profondément ces peurs on comprend que ce qu'ils craignent le plus c'est d'être surpris, « de se retrouver démunis face à un danger imprévu et de perdre la tête. » poursuit Luis Véra, docteur en psychologie.

Que feriez-vous si les monstres, les vampires existaient réellement ? Si l'irrationnel se mélangeait au réel et qu'il bouleversait les règles de notre monde ? On s’aperçoit alors que cette perte de contrôle provoque l'angoisse. Et bien sûre les réalisateurs, les scénaristes jouent de cette situation pour créer l'inattendu, ce sursaut qui vous fera peur et réfléchir sur ces questions, apparemment dénuées de sens commun.

 

Rick Hoffman & Jennifer Lim dans Hostel

 

Les films d'horreur et le monde adolescent sont lié par un véritable phénomène.

La violence et le sang ont remplacé sur le grand écran ce qui auparavant attirait plus les adolescents, le sexe. Un bien de consommation à mettre à profit pour tous producteurs de films d'horreur ou d'épouvante.

 

Aller voir un film interdit au moins de 13 ou 16 ans est devenu un rite de passage, l'adolescent prouve qu'il n'a pas peur des conséquences et qu'il maîtrise ses angoisses : il devient en quelque sorte un ''adulte''.

Grâce à certaines études, les psychiatres se sont aperçus que l'adolescent aimant ce genre de film d'horreur est généralement angoissé par la mort. Il développe ce qu'on appelle une ''contra-phobie'' qui consiste à regarder en image des choses horribles pour exorciser ses peurs : L'adolescent analyse alors la situation et anticipe toutes les choses qu'il ferait s'il était à la place de la victime (en l’occurrence un comédien). Victime généralement représentée par une personne de son âge, de plus en plus d'adolescent tournent dans des films d'horreur. Il répertorie ensuite les erreurs de la victime et développe alors un sentiment de sécurité puisqu'il se sent plus fort.

 

Cependant entre cette méthode de l'adolescent et le monde des parents se trouve un gouffre. Ces derniers sont effrayés devant cette fascination morbide et se demande même si leur enfant ne serait pas apte à des débordements violents voir meurtriers.

Ce qu'il faut savoir, si vous êtes parents, c'est que cette fascination est en un sens très normale : l'enfant, qui certaines fois n'a pas de repère fâce à la mort, se questionne. En l'occurence pour répondre à ces questions et refréner ces peurs, il trouve refuge des les films d'horreurs. Ce qui serait plus étrange et inquiétant, c'est un adolescent qui ne se poserait aucune question sur la mort : N'avoir aucune réaction, ni aucune curiosité serait anormale, voir même dangereux. Il n'appréhenderait pas le bien, ni le mal.

En un sens le cinéma ne peut rendre un adolescent meurtrier. S'il tue ayant comme modèle un film, c'est que bien avant il pouvait avoir des troubles psychiques et qu'il ne structurait pas le réel et la fiction. « Un film peut réveiller des fantasmes déjà là » explique la psychologue B. Cooper-Royer.

 

Nous avons questionné quatre personnes de 3 générations différentes afin de comprendre de façon plus humaine que des statistiques, les conséquences des films d'horreurs sur ces personnes .

En image sur le dvd .